Au large, une île peuplée d'êtres ayant fui le continent, des gens qui avaient soif de vent et d'embruns, des gens singuliers vivant ensemble, libres d'être eux-mêmes. Sur cette île, des chats qui disparaissent peu à peu. L'Administration du continent leur en offre alors de nouveaux ; des "chats" qu'il faut tenir en laisse, des "chats" qui aboient et qu'il ne faut surtout pas appeler chiens ! Des "chats" qui divisent les habitants, les opposent et les rendent étrangers à eux-mêmes. Sur cette île, une commère. Quoi de mieux qu'une commère pour dire un monde où le langage se manipule pour changer les idées !
« Le langage fabrique les gens plus que les gens ne fabriquent le langage » Johann Wolfgang Von Goethe
Extrait du roman d’Isabelle Aupy
« Les chats pour nous, c’était comme la liberté, c’est quand on la perd qu’on se rend compte qu’elle manque» - Isabelle Aupy